Le Vendredi saint, j’ai marché le long de la Ebersstraße à Schöneberg. Là, j’ai vu un livre posé sur le rebord d’une fenêtre. Un livre abandonné. „Chanson douce“ en était le titre. Par Leïla Slimani, Gallimard, folio. Paris 2016. Étrange!
J’ai été saisi par l’irrésistible attraction que les livres français et italiens ont toujours exercée sur moi. J’ai pris le livre et j’ai immédiatement commencé à lire dedans. Page 11.
J’ai lu la question d’un certain Marmeladov: „Comprenez-vous, Monsieur, ce que cela signifie quand on n’a plus où aller? Car il faut que tout homme puisse aller quelque part.“
J’ai réfléchi à ce que je devrais répondre à cette question de Marmeladov. Marmeladov a-t-il eu raison de poser sa question ? Faut-il toujours savoir où l’on va ?
Ma réponse est non, nous ne savons pas, et nous n’avons pas besoin de savoir.
Leïla Slimani: Chanson douce. Gallimard, Paris 2016, p.11
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